samedi 29 mars 2008

Les Mots et les Choses. Une archéologie des sciences humaines

Les Mots et les Choses. Une archéologie des sciences humaines est un essai écrit par Michel Foucault publié aux éditions Gallimard en 1966.

Foucault semble avoir tout d'abord privilégié le titre de L'Ordre des choses, avant de le changer pour satisfaire son éditeur, Pierre Nora.

Le livre s'ouvre sur une description et une discussion détaillées du tableau Les Ménines de Diego Vélazquez et de l'arrangement complexe de ses lignes de plan et de ses effets cachés. Y est ensuite développée l'idée maîtresse de l'ouvrage, à savoir que toutes les périodes de l'histoire sont caractérisées par l'existence d'un certain nombre de conditions de vérité qui encadrent ce qui est possible et acceptable, à l'instar par exemple du discours scientifique.

Foucault défend la thèse que ces conditions du discours changent au cours du temps, selon des césures parfois relatives, parfois brutales, de la conception du monde (qu'il appelle épistémè, mot dont l'étymologie est la même que celle d'épistémologie) d'une période à l'autre.

Pour le passage de l'âge classique (XVIIe siècle) au XXe siècle, il identifie quelques penseurs qui ont été déterminants dans la mise en place de l'« épistémè » moderne, dont, par ordre chronologique :

* la Logique de Port-Royal (publiée en 1662), travaux sur la logique, la grammaire, la syntaxe, auxquels ont participé Descartes et Pascal,
* Adam Smith (Richesse des nations)
* Destutt de Tracy (vers 1800).

Michel Foucault pense que nous sommes entrés, depuis la Seconde Guerre mondiale, dans un nouvel épistémè, qu'il appelle hypermodernité, et que l'on peut assimiler à[réf. nécessaire] la mondialisation.

Les Mots et les Choses donnèrent presque immédiatement à Michel Foucault un statut d'intellectuel prééminent. Un article de Jean-Paul Sartre à cette même époque attaque Foucault en le désignant comme « le dernier rempart de la bourgeoisie ». est un essai écrit par Michel Foucault publié aux éditions Gallimard en 1966.

Foucault semble avoir tout d'abord privilégié le titre de L'Ordre des choses, avant de le changer pour satisfaire son éditeur, Pierre Nora.

Le livre s'ouvre sur une description et une discussion détaillées du tableau Les Ménines de Diego Vélazquez et de l'arrangement complexe de ses lignes de plan et de ses effets cachés. Y est ensuite développée l'idée maîtresse de l'ouvrage, à savoir que toutes les périodes de l'histoire sont caractérisées par l'existence d'un certain nombre de conditions de vérité qui encadrent ce qui est possible et acceptable, à l'instar par exemple du discours scientifique.

Foucault défend la thèse que ces conditions du discours changent au cours du temps, selon des césures parfois relatives, parfois brutales, de la conception du monde (qu'il appelle épistémè, mot dont l'étymologie est la même que celle d'épistémologie) d'une période à l'autre.

Pour le passage de l'âge classique (XVIIe siècle) au XXe siècle, il identifie quelques penseurs qui ont été déterminants dans la mise en place de l'« épistémè » moderne, dont, par ordre chronologique :

* la Logique de Port-Royal (publiée en 1662), travaux sur la logique, la grammaire, la syntaxe, auxquels ont participé Descartes et Pascal,
* Adam Smith (Richesse des nations)
* Destutt de Tracy (vers 1800).

Michel Foucault pense que nous sommes entrés, depuis la Seconde Guerre mondiale, dans un nouvel épistémè, qu'il appelle hypermodernité, et que l'on peut assimiler à[réf. nécessaire] la mondialisation.

Les Mots et les Choses donnèrent presque immédiatement à Michel Foucault un statut d'intellectuel prééminent. Un article de Jean-Paul Sartre à cette même époque attaque Foucault en le désignant comme « le dernier rempart de la bourgeoisie ».