lundi 21 avril 2008

Frederik Buytendijk

Frederik Jacobus Johannes Buytendijk (29 avril 1887 à Breda - 21 octobre 1974 à Nimwegen) était un biologiste, anthropologue, psychologue et physiologiste. Il est l'un des fondateurs de l'anthropologie psychologique, et est considéré comme l'un des inspirateurs de l'anthropologie cybernétique et de l'anthropologie philosophique.

Publications

* 1991: Prolegomena einer anthropologischen Physiologie. Salzburg: Otto Müller Verlag. ISBN 3-921180-03-1
* 1966: Psychologie des Romans. 129 Seiten. Salzburg: Otto Müller Verlag
* 1963: Über die menschliche Bewegung als Einheit von Natur und Geist (Beiträge zur Lehre und Forschung der Leibeserziehung; Bd. 14). Schorndorf bei Stuttgart: K. Hofmann. ISBN B0000BH1GE
* 1962: Erziehung zur Demut. Henn. ISBN B0000BH1GD
* 1958: Das Menschliche: Weg zu seinem Verständnis. 240 Seiten. Stuttgart: Koehler. ISBN B0000BH1GH
* 1958: Mensch und Tier, Rowohlt - zur vergleichenen Psychologie
* 1956: Allgemeine Theorie der menschlichen Haltung und Bewegung. Springer. ISBN B0000BH1GK
* 1953: Begegnung der Geschlechter (mit Hans Waltmann). Werkbund-Verl. ISBN B0000BH1GI
* 1953: Das Fussballspiel. Werkbund-Verl. ISBN B0000BH1GL
* 1953: Die Frau: Natur, Erscheinung, Dasein (Übers. von Auguste Schorn). 309 Seiten. Köln: Bachem [Originaltitel: De vrouw]
* 1952: Traité de psychologie animale (Traduction par A. Frank-Duquesne). P.U.F.
* 1948: Über den Schmerz (mit Helmuth Plessner). 182 Seiten. Medizin. Verl. Huber. ISBN B0000BH1GJ
* 1933: Wesen und Sinn des Spiels. Berlin: Wolff.

samedi 19 avril 2008

Ludwik Fleck

Ludwik Fleck (son prénom est parfois écrit Ludwig) (31 juillet 1896 - 5 juillet 1961) était un médecin, biologiste et sociologue polonais. Dans les années 1930, il introduit le concept de « collectif de pensée » (Denkkollectiv) qui aura une influence sur philosophie des sciences et le constructivisme social. Cette notion qui s'applique à l'histoire des idées scientifiques est comparable au paradigme de Thomas Kuhn ou à l'épistémè de Michel Foucault.

Sommaire

* 1 Biographie
* 2 Recherches bactériologiques
* 3 Théorie
* 4 Publications
o 4.1 Ouvrage principal
o 4.2 Traduction française
o 4.3 Posthume
* 5 Voir aussi
o 5.1 Sources
* 6 Lien externe

Biographie

Ludwik Fleck est né à Lvov, une ville majoritairement polonaise sous partage Russe et il grandit dans la province de Galice qui appartenait alors à l'Autriche. Il étudie au lycée polonais puis à l'université de Lvov où il obtient son diplôme de médecin. En 1920, il devient l'assistant de Rudolf Weigl, spécialiste du typhus et il se fait confier une chaire de biologie à l'université de Lvov. Il travaille de 1923 à 1935 au département de médecine interne à l'hôpital de Lvov, puis devient directeur du laboratoire de bactériologie des assurances sociales locales. À partir de 1935, il travaille dans un laboratoire de bactériologie qu'il avait lui-même fondé.

Lors de l'occupation de Lvov par les Allemands en 1941, il est déporté dans un ghetto juif, mais il continue ses recherches à l'hôpital. Il travaille à la fabrication d'un vaccin à partir de l'urine de ses patients atteints du typhus. Ses travaux seront connus de l'occupant allemand et il est arrêté en décembre 1942. Il est déporté au Laokoon – une usine pharmaceutique – pour y produire un sérum. Le 7 février 1943, il est envoyé au camp de concentration d'Auschwitz où il est chargé du diagnostic de la syphilis, du typhus et d'autres affections à partir de tests sérologiques. De décembre 1943 à la libération de la Pologne le 11 avril 1944, il est détenu au camp de Buchenwald.

Il a obtienu la Croix d'officier de l'Ordre de la Renaissance de la Pologne.

Recherches bactériologiques

De 1945 à 1952, Fleck est à la tête de l'Institut de microbiologie de l'école de médecine Maria Sklodowska-Curie de l'université de Lublin. Il devient directeur du département de microbiologie et d'immunologie à l'Institut d'État de la mère et de l'enfant de Varsovie. En 1954, il est élu à l'Académie des sciences de Pologne. Durant cette période, ses recherches se concentrent sur le comportement des leucocytes dans un organisme stressé et infecté. Entre 1946 et 1957, il publie 87 articles dans des revues polonaises, françaises, anglaises et suisses.

Atteint au cœur, il émigre en Israël où il obtient un poste à l'Institut de recherche biologique d'Israël.

Théorie

Fleck est l'auteur d'un ouvrage principal intitulé Genèse et développement d'un fait scientifique (1935). Pour lui, la vérité en science est un idéal inatteignable (si elle n'est pas considerée comme dynamique, et évolutive) par des communautés scientifiques enfermées dans des pensées qui leurs sont propres. Il estime que le développement des systèmes de représentation utilisés par les sciences n'est pas continu et unidirectionnel, et qu'il ne se fait pas seulement par l'accumulation successive de nouvelles lois, mais aussi par la suppression des anciennes. Le principe de cette approche est repris aujourd'hui par les représentants du constructivisme social.

L'un des principaux aspects de la théorie de la connaissance de Fleck est qu'elle met en avant le caractère essentiellement collectif de la recherche scientifique. Toute hypothèse, toute connaissance et toute théorie scientifique émergent, selon lui, au sein de ce qu'il appelle un « style de pensée » (Denkstil). Ce « style de pensée » correspond à l'ensemble des normes, des principes, des concepts et des valeurs propres à l'ensemble des savoirs et des croyances à une époque donnée. Ce concept peut donc être comparé à ce que l'on appelle un « style » en art ou en architecture, lequel correspond à l'ensemble des règles et des valeurs propres à une époque ou un courant artistique. La notion de « style de pensé » a souvent été comparée au paradigme chez Thomas Kuhn qui a d'ailleurs été influencé par les travaux de Fleck.

Cette notion de « style de pensée » est indissociable de celle de « collectif de pensée » qui, selon Fleck, est à l'origine des normes de pensée propres au « style de pensée ». Il s'agit d'un système clos et hiérarchisé qui prend notamment la forme de la communauté scientifique, mais qui inclut plus largement l'ensemble de la structure hiérarchique d'une société. Il y a donc chez Fleck une certaine forme de holisme selon lequel toute connaissance singulière doit être rapportée à l'ensemble des connaissances propres à une époque donnée, mais encore à l'ensemble des institutions et des pratiques propres à cette même époque.

Cette conception de la science est illustrée tout particulièrement à travers des exemples tirés de la médecine et, en particulier, de l'histoire de la syphilis. On considère en général les maladies et les pathologies comme des faits scientifiques, c'est-à-dire comme des entités objectives qu'auraient en commun tous les patients qui en sont atteints. Or dans le cas de la syphilis, Fleck s'aperçoit que le concept de cette maladie tel qu'il s'est constitué depuis le XVe siècle est en réalité un produit culturel, chargé de toutes sortes de représentations collectives liées à la sexualité ou à la corruption du sang. Dès lors, concevoir les maladies du point de vue de leur historicité devient essentiel à l'étude de ce que l'on considère comme des faits scientifiques.

jeudi 17 avril 2008

Asclépios

Dans la mythologie grecque, Asclépios (en grec ancien Ἀσκληπιός / Asklêpiós), fils d'Apollon, est un héros qui deviendra le dieu de la médecine.

Son équivalent romain est Esculape.

Sommaire


* 1 Mythe
* 2 Culte
* 3 Épithètes, attributs & sanctuaire
* 4 Notes
* 5 Voir aussi

Mythe

Il est le fils d'Apollon et de Coronis[1]. Alors qu'elle est enceinte du dieu, elle trompe ce dernier avec le mortel Ischys. Apollon, maître de la divination, perçoit la vérité, qui lui est également rapportée par un corbeau. Il envoie alors sa sœur, Artémis, pourfendre l'infidèle de ses flèches. Pris de pitié, Apollon sort l'enfant du corps de sa mère qui se consume sur le bûcher. Il porte le jeune Asclépios chez le centaure Chiron, qui l'élève et lui enseigne l'art de la guérison.

Il est marié à Épione, de qui il a six filles (Hygie, Panacée, Méditrine, Acéso, Iaso et Églé) et trois fils (Machaon, Podalire et Télesphore), qui possèdent comme lui l'art de la médecine. Il règne sur la ville thessalienne de Trikka[2].

Après que Persée ait tuée la Gorgone Méduse et finalement donné sa tête à Athéna, cette dernière donne à Asclépios deux fioles du sang de la Gorgone. La première (issue de la veine droite) a le pouvoir de guérir de toutes les blessures et de ressusciter les morts, tandis que la seconde (issue de la veine gauche) est un violent poison.

En étudiant ces fioles de sang, certaines gouttes s'en déversent sur le sol de sa demeure, et chaque goutte donne naissance à un serpent. On en retiendra le symbole de la médecine, le caducée, représentant un de ces serpents s'enroulant autour du bâton d'Asclepios.

Son art atteint alors un tel niveau qu'il tente de ressusciter les morts[3] : selon l'Ériphyle (pièce perdue de Stésichore), il s'agit de Lycurgue et Capanée, deux des Sept contre Thèbes — ou encore d'Hippolyte, fils de Thésée, chez le pseudo-Ératosthène. Pour le punir de son hybris, Zeus le foudroie. Furieux, Apollon massacre les Cyclopes[4]. Se rendant compte par la suite du bien qu'Asclépios avait apporté aux hommes, Zeus fait de lui un dieu et le place parmi les étoiles sous la forme de la constellation du Serpentaire.

Culte

Dès l'âge classique, Asclépios est vénéré comme un dieu. Ses deux principaux centres de culte sont Trikka et Épidaure en Argolide, où son culte éclipse celui d'Apollon. Dans son sanctuaire d'Épidaure, il pratique une médecine par les songes : l'incubation. Les patients, dûment purifiés, doivent passer la nuit dans le temple ; pendant leur sommeil, le dieu leur dicte l'ordonnance nécessaire ou guérit directement l'organe malade en le touchant[5]. Les guérisons miraculeuses (ἰάματα / iámata) donnent lieu à des ex-votos décrits par Pausanias[6].

Asclépios est également vénéré à Delphes dès le Ve siècle av. J.-C. et à Athènes après la « peste » de 430-429 av. J.-C. : une statue de culte est importée d'Épidaure dès la paix de Nicias, qui met fin à la guerre du Péloponnèse. Sophocle, déjà prêtre d'un héros guérisseur, Amynos, joue un rôle important dans l'implantation du fils d'Apollon à Athènes : le tragique est même réputé avoir accueilli le dieu dans sa demeure. Asclépios est ensuite initié aux Mystères d'Éleusis, et les Asclépeia (ou Épidauria) sont positionnées à proximité de la célébration des mystères dans le calendrier attique.

Il correspond à l'Esculape romain et à l'Imhotep égyptien. Son attribut principal est un bâton autour duquel s'enroule un serpent : souvent confondu avec le caducée d'Hermès, est aujourd'hui le symbole de la médecine.

Épithètes, attributs & sanctuaire

* Ses animaux favoris : le coq, le serpent, le chien.
* Ses attributs : le bâton, le caducée et la coupe.

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アスクレーピオス

曖昧さ回避 この項目ではギリシア神話に登場する名医について記述しています。かつて週刊少年ジャンプで読み切りとして掲載された漫画についてはアスクレピオス (漫画)をご覧ください。

アスクレピオス(アスクレーピオス、Ἀσκληπιός (’Ασκληπιός) , Asklepios)はギリシア神話に登場する名医。ラテン語ではアイスクラピウス(アイスクラーピウス、Aesculapius)という。

優れた医術の技で死者すら蘇らせ、後に神の座についたとされることから、医神として現在も医学の象徴的存在となっている。

目次

* 1 神話
* 2 医学の守護神
o 2.1 アスクレピオスの杖
* 3 その他
* 4 関連項目

神話

アスクレピオスはアポロンとコロニスの子。コロニスはテッサリアのラピテス族の王プレギュアスの娘で、アポロンは一羽のカラスを使いとしてコロニスとの連絡係にしていた。このカラスは言葉を話し、その羽は純白だった。あるとき、カラスがコロニスの浮気を告げたために、怒ったアポロンはコロニスを矢で射殺した。このカラスの報告は道草を食っていた言い訳に付いた嘘だったという説と、カラスがうっかり者で早とちりをしたという説がある。いずれにしても、アポロンはカラスを罰して言葉を取り上げ、白い羽を真っ黒に変えた。このカラスの姿が現在のからす座である。一説には、からす座のすぐ近くにコップ座があるにもかかわらず、そのくちばしは永遠にコップの水に届かないという。コロニスは身ごもっていることを告げて死んだため、アポロンは胎児を救い出してケンタウロスの賢者ケイロンに養育を託した。この胎児がアスクレピオスである。

ケイロンのもとで育ったアスクレピオスは、とくに医学に才能を示し、師のケイロンさえ凌ぐほどであった。やがて独立したアスクレピオスは、イアソン率いるアルゴ船探検隊(アルゴナウタイ)にも参加した。その医術の技はますます熟達し、ついに死者まで生き返らせることができるようになった。アスクレピオスはアテナイ王テセウスの息子ヒッポリュトスを蘇らせたという。冥界の王ハデスは、自らの領域から死者が取り戻されていくのを“世界の秩序(生老病死)を乱すもの”とゼウスに強く抗議した。ゼウスはこれを聞き入れ、雷霆をもってアスクレピオスを撃ち殺した。

逆に収まらなかったのは子を殺されたアポロンであった。ゼウスに対して直接の非難はできなかったため、アポロンはゼウスの雷霆を作っていた巨人族で一つ目のキュクロプスたちを腹立ち紛れに皆殺しにしたという。アポロンはゼウスに罰せられ、テッサリア王アドメトスのもとで羊飼いとして家畜の世話をさせられたという。

アスクレピオスは、死後天に上げられてへびつかい座となり、神の一員に加わったとされる。

医学の守護神

古代ギリシアにおいては、病院を「アスクラピア」と呼んだ。アスクレピオスの子どもたちはいずれも医術にかかわっており、娘には衛生を司るヒュギエイアや治癒を司るパナケイア、息子にはともに医学の知識に長け、トロイア戦争で活躍したマカオーンとポダレイリオスらがいる。ヒポクラテスは彼の子孫であるとも言う。

アスクレピオスの杖


杖にヘビの巻きついたモチーフは「アスクレピオスの杖」(蛇杖)と呼ばれ、欧米では医の象徴として世界保健機関、米国医師会のマークにもなっている。また、このモチーフは世界各国で救急車の車体に描かれていたり、軍隊等で軍医や衛生兵などの兵科記章に用いられていることもある。陸上自衛隊の衛生科職種の職種き章(徽章)でもある。また、『スタートレック』においても、宇宙艦隊医療部の記章として用いられているところが見られる。

また、「アスクレピオスの杖」はヘルメスの持っている「ケリュケイオンの杖」とデザインがよく似ているが、両者は全く別のものなので混同しないよう注意が必要である。(前者はヘビが1匹であるのに対し、後者はヘビが2匹で杖の上に翼が付いている。)ただ、二者の混同は欧米においてもしばしば見られる。後者は杖に翼が付いているため装飾性が高く、軍隊でも翼付きの「ウイングマーク」がしばしば用いられるため、デザイン上敢えてそちらを選択する例もある。国内では防衛医科大学校の校章は「ケリュケイオンの杖」に酷似しているが、公には平和の象徴である鳩と蛇杖を組み合わせたものとされている(参考、なぜか蛇は2匹いる)。

その他

道東の料理にエスカロップと呼ばれるものがあるが、もともとは

1. アスクレピオス(æsculap)の名が医療用メスの歴史ある商品名となった
2. やがて医療用メスの代名詞となり、また「メスのような鋭い包丁で切った牛肉や豚肉」の意となる
3. 「薄切り肉」の意となり、それを使って作った料理

としてこの名になったと思われる

Aulus Cornelius Celsus (Celse)

Aulus Cornelius Celsus (Celse), né à Rome ou à Vérone, est un médecin de l'antiquité, surnommé l'Hippocrate latin et le Cicéron de la médecine.

Sommaire

* 1 Biographie
* 2 Éditions anciennes
* 3 Voir aussi
* 4 Liens externes
* 5 Source

Biographie
On connaît peu de choses de sa vie: il vient d'une famille distinguée. Il semble cependant certain qu'il ait vécu au temps de l'empereur Auguste (de la fin du Ier siècle avant J.-C. au début du Ier après J.-C.).

Aulus Cornelius Celsus serait né à Vérone, il écrivit "De Artibus", ouvrage aujourd'hui disparu, une vaste encyclopédie couvrant des domaines aussi variés que l'agriculture, l'art militaire, la rhétorique, la philosophie, la jurisprudence et la médecine. Celse était un naturaliste encyclopédiste qui exerça la médecine à Rome au cours du Ier siècle. Selon le jugement de Quintilien (XII, c ri), il traitait avec un égal succès de l'agriculture, de l'art militaire et de la médecine.

Il ne nous reste de lui qu'un traité de médecine, De re medica, en huit livres, l'ouvrage le plus précieux en ce genre que nous aient légué les Romains: il n'est pas moins remarquable par le style que par le fond des choses.

Le huitième livre de l'ouvrageDe Medicina libri octo, est la seule partie de son œuvre qui nous soit parvenue. Il représente le premier ouvrage complet sur la profession médicale. Il fut le premier auteur médical dont l'œuvre fut imprimée en caractères mobiles (en l'an 1478). C'est un traité de médecine récapitulant toutes les connaissances accumulées depuis Hippocrate, il classe les maladies en trois catégories:

* les maladies curables par le régime (hygiène des gens bien portants), ici, Celse distingue les maladies générales et les maladies locales.
* les maladies curables par les médicaments (les remèdes), Celse distingue les urgences médicales et les affections chroniques dont le traitement peut être différé.
* les maladies curables par l'art manuel (la chirurgie) il y distingue les maladies d'organes et les maladies osseuses du ressort de l'orthopédiste. Il différencie les maladies générales des maladies localisées.

Il étudie avec soins les fièvres, les dysenteries infectieuses, et distingue les parasitoses intestinales à vers plats et à vers ronds. Celse réserve une place à part aux maladies saisonnières ainsi qu'à celles de l'adolescence et du grand âge. La pneumologie occupe une place importante dans son œuvre. Il fait une étude minutieuse des régimes alimentaires. Les 7e et 8e livres de son ouvrage sont consacrés à la chirurgie. C'est le plus important en raison de la précision et de la clarté des descriptions. Il consacre aussi un chapitre de son "De Medicina" aux cancers. Celse a des connaissances en ophtalmologie. On lui doit enfin l'inventaire d'une cinquantaine d'instruments chirurgicaux.

Éditions anciennes

Celse a surtout suivi Hippocrate et Asclépiade de Bithynie; il semble qu'il fit partie de la secte des Éclectiques. Son ouvrage a connu plus de soixante éditions, dont:.

* celle de Léonard Targa, Padoue, 1769, avec notes; réimprimée par David Ruhnkenius cum notis variorum, Leyde, 1785;
* celle d'Eduardus Milligan, Londres, 1826.

Celse a été traduit en français par Henri Ninnin en 1753, par Pierre-Éloi Fouquier et Ratier en 1824, et par Albert des Étangs en 1846, dans la collection Nisard.

Médecine sous la Rome antique

Celse, philosophe

Celse, philosophe épicurien grec du IIe siècle, est l'auteur d'un ouvrage analytique et articulé, Discours véritable (en grec: Λόγος 'AληΘής), rédigé vers 178. Une ironie de l'histoire fait que son texte, qui a été perdu, ne nous est parvenu que par des extraits contenus dans une réponse de son grand contradicteur Origène. Sous le titre de Discours véritable, il s'agissait d'un ouvrage où il attaquait le Christianisme naissant par les armes du raisonnement et par celles du ridicule, et qu'Origène crut devoir réfuter. Cet ouvrage était écrit en grec ; il ne nous est pas parvenu, mais on en trouve des morceaux étendus dans la Réfutation qu'en a faite Origène. Ce philosophe était lié avec Lucien de Samosate, qui lui dédia son Alexandre ou le faux Prophète.

Sommaire

* 1 Le « Discours véritable »
* 2 Extraits
* 3 Pour en savoir plus
* 4 Sources
* 5 Sources

Le « Discours véritable »


Le Discours véritable parfois appelé le Discours contre les chrétiens est l'un des plus anciens ouvrages de critique contre le christianisme. À son époque, peu de personnes semblent s'être intéressées en détail à cette religion issue du judaïsme, divisée en nombreuses sectes, et ayant mauvaise réputation comme l'indique son introduction.

Celse n'y oppose pas la religion grecque ou romaine traditionnelle telle quelle, mais une religion syncrétique basée sur un être suprême dont les dieux des panthéons païens ne sont que des représentations, et associée à l'enseignement des grands philosophes grecs, donc ce n'est pas le monothéisme en soi qu'il reproche aux chrétiens (et aux juifs) mais plutôt de s'approprier l'Être Suprême à leur seul profit.

Si Celse ne prête peu de crédit aux ragots sur les messes secrètes, accusations que les chrétiens reprendront plus tard contre les sorciers et sorcières et certaines religions, il pense que cette religion représente un danger religieux, politique et social.

* Du point de vue religieux, il réfute les prétentions chrétiennes (et juives) à être la seule vraie religion. Il réfute le statut de Jésus de Nazareth dans le christianisme et affirme que ce n'est qu'un simple mortel, chef de bande, dont l'histoire a été enjolivée par les chrétiens en s'inspirant notamment des mythes païens. Il fait une critique des principaux récits fondateurs bibliques et la théologie chrétienne.
* Du point de vue philosophique et moral, il réfute la supériorité morale du christianisme par rapport aux religions païennes, en déclarant que la morale chrétienne n'est pas originale, et est copiée de la morale des philosophes, mais présentée de façon vulgaire et stupide.
* Au-delà de l'aspect purement religieux et philosophique, c'est surtout l'aspect politique et social qui représente le danger du christianisme pour Celse. En effet, le christianisme a été persécuté par l'empire romain pour des raisons politiques, les chrétiens refusant d'accomplir leurs devoirs civiques et d'accomplir la religion civile du culte impérial.

Dans son ouvrage Celse, affirme que les chrétiens sont en fait des révolutionnaires qui refusent de se comporter en bons citoyens et dont le comportement mettrait en danger l'empire et la civilisation si tout le monde devenait chrétien. Il prédit que l'empire tomberait ainsi aux mains des barbares. De même, il reproche aux chrétiens, selon leurs propres propos, d'être prêts à séduire les empereurs romains ainsi que leurs éventuels vainqueurs.

Extraits


« Il est une race nouvelle d'hommes nés d'hier, sans patrie ni traditions, ligués contre toutes les institutions religieuses et civiles, poursuivis par la justice, universellement notés d'infamie, mais se faisant gloire de l'exécration commune : ce sont les chrétiens (...).

Dans ces derniers temps, les chrétiens ont trouvé parmi les juifs un nouveau Moïse qui les a séduits mieux encore. Il passe auprès d'eux pour le fils de Dieu et il est l'auteur de leur nouvelle doctrine (...). On sait comment il a fini. Vivant, il n'avait rien pu faire pour lui-même; mort, dites-vous, il ressuscita et montra les trous de ses mains. Mais qui a vu tout cela ? (...)

Soutenez l'empereur de toutes vos forces, partagez avec lui la défense du droit ; combattez pour lui si les circonstances l'exigent ; aidez-le dans le commandement de ses armées. Pour cela, cessez de vous dérober aux devoirs civils et au service militaire; prenez votre part des fonctions publiques, s'il le faut, pour le salut des lois et la cause de la piété. »

Pour en savoir plus


* Celse, polémiste antichrétien
* Le discours vrai contre les chrétiens

Sources

* Louis Rougier, "Celse contre les chrétiens", 1925, Editions du siècle, Paris. (ISBN-13: 978-2859840051)
* Theodor Keim, Gegen die Christen. (1873) [Celsus' wahres Wort], Reprint Matthes & Seitz, München 1991 (ISBN 3-88221-350-7)
* Elysée Pélagaud, Étude sur Celse et la première escarmouche entre la philosophie antique et le christianisme naissant, Lyon (1878)
* K. J. Neumann's edition in Scriptores Graeci qui Christianam impugnaverunt religionem
* article in Hauck-Herzog's Realencyk. fur prot. Theol. where a very full bibliography is given
* W. Moeller, History of the Christian Church, i.169 ff.
* Adolf von Harnack, Expansion of Christianity, ii. 129 if.
* J. A. Froude, Short Studies, iv.
* Des Origenes: Acht Bücher gegen Celsus. Übersetzt von Paul Koetschau. Josef Kösel Verlag. München. 1927.
* Celsus: Gegen die Christen. Übersetzt von Th. Keim (1873) [Celsus' wahres Wort], Reprint Matthes & Seitz, München 1991 (ISBN 3-88221-350-7)
* Die »Wahre Lehre« des Kelsos. Übersetzt und erklärt von Horacio E. Lona. Reihe: Kommentar zu frühchristlichen Apologeten (KfA, Suppl.-Vol. 1), hrsg. v. N. Brox, K. Niederwimmer, H. E. Lona, F. R. Prostmeier, J. Ulrich. Verlag Herder, Freiburg u.a. 2005 (ISBN 3-451-28599-1)
* Celsus the Platonist - Catholic Encyclopedia article

Antiquité

L'Antiquité est en Histoire une notion de découpage temporel dans l'évolution des sociétés humaines, correspondant aux premières civilisations de l'écriture. Sa définition est fortement liée à la notion d'invention de l'écriture, c'est à ce titre la première période de l'Histoire, et ses bornes temporelles varient en fonction des groupes de civilisations étudiés, c'est-à-dire de l'ensemble géographique considéré. Selon ces groupes, l'Antiquité suit les périodes de Préhistoire ou Protohistoire, et précède le Moyen Âge ou l'Époque moderne.

En histoire européenne, l'Antiquité désigne la période des civilisations de l'écriture autour de la Méditerranée et au Moyen-Orient, après la Préhistoire, et avant le Moyen Âge. La majorité des historiens estiment que l'Antiquité y commence au IVe millénaire av. J.-C. (-3500, -3000) avec l'invention de l'écriture en Mésopotamie et en Égypte, et voit sa fin durant les grandes migrations eurasiennes autour du Ve siècle (300 à 600). La date symbolique est relative à une civilisation ou une nation, la déposition du dernier empereur romain d'Occident en 476 est un repère conventionnel pour l'Europe occidentale, mais d'autres bornes peuvent être significatives de la fin du monde antique. Dans une approche européocentriste, l'Antiquité est souvent réduite à l'Antiquité greco-romaine dite antiquité classique.

Dans les amériques, l'antiquité est associée aux civilisations précolombiennes, si bien qu'elle commence vers 1200 avant J.C. avec l'invention du système d'écriture pictogrammes-idéogrammes par les olmèques[1], et s'achève au début du XVIe siècle avec l'arrivée des européens, donc suivie directement par l'Époque moderne (pas de Moyen Âge).

Sommaire

* 1 Chronologie
o 1.1 La Mésopotamie
o 1.2 L'Égypte antique
o 1.3 L'Antiquité en Europe
o 1.4 Chronologie générale de l'Antiquité
* 2 Civilisations antiques
* 3 Voir aussi
o 3.1 Notes
o 3.2 Autre acception
o 3.3 Liens internes
o 3.4 Liens externes

Chronologie


D'après certains chercheurs, nous ne sommes pas en mesure de déterminer un point de repère suivant lequel l'antiquité aurait commencé. C'est pourquoi ils avancent cette théorie : l'Antiquité commence à des dates différentes selon les civilisations considérées [réf. nécessaire].

La Mésopotamie

La plus ancienne civilisation antique connue serait celle de Sumer qui inventa l'écriture dite cunéiforme, à base de pictogrammes pointus, dus à la forme biseautée du calame, vers -3400.

L'Égypte antique

L'écriture hiéroglyphique est attestée dès la fin du IVe millénaire av. J.-C..

La fin de l'histoire égyptienne antique varie en fonction du point de vue adopté. Elle s'achève :

* d'un point de vue ethnologique, à la mort du dernier pharaon autochtone, Nectanébo II en -343 et l'antiquité égyptienne se confond alors avec celle du monde hellénistique;
* d'un point de vue politique, à la mort du dernier souverain autonome, Ptolémée XV Césarion en -30 et l'antiquité égyptienne se confond alors avec celle du monde romain;
* d'un point de vue culturel, lors de la conversion du dernier temple égyptien en église copte, le temple d'Isis à Philae en 535 (fermeture en 551).

L'Antiquité en Europe

En Europe, l'Antiquité commence avec la civilisation minoenne, en Crète entre -2000 et -1400. Cette dernière inventa l'écriture linéaire A, puis un dérivé, le linéaire B, premières formes d'écriture attestées sur le continent qui servaient à écrire une forme archaïque du grec ancien. Plus tard, les écritures dérivées de l'alphabet grec (inspiré de l'alphabet phénicien) s'imposent sur la totalité du continent (alphabets étrusque, latin, cyrillique et glagolitique, gotique, etc.).

La fin de l'Antiquité – dont les civilisations de référence pour l'Europe sont la Grèce antique et la Rome antique – est traditionnellement fixée à la chute de l'Empire romain d'Occident, en 476. La période des invasions barbares (voir Antiquité tardive) est donc à la charnière de l'Antiquité et de la période suivante : le Moyen Âge.

En raison de la permanence des grands traits de l'Antiquité tardive – civilisation du Bas Empire romain et poursuite de l'Empire romain en Orient (Byzance) – au-delà de l'événement politique constitué par la déposition du dernier empereur romain Romulus Augustule, l'historien médiéviste Jacques Le Goff a par exemple proposé d'étendre l'Antiquité tardive jusqu'au Xe siècle. À l'inverse, d'autres historiens du Moyen Âge[réf. nécessaire] font commencer leur période dès le début du Ve siècle, voire dès le IVe siècle avec comme critères principaux l'essor du christianisme et la barbarisation de l'armée romaine.


Chronologie générale de l'Antiquité

* Les trois âges principaux sous l'antiquité :
o L'âge du cuivre, qui débute vers 3800 avant J.-C., se répand dans toute la zone indo-européenne à partir de -3500 et jusque vers -2500
o Vers -2500 débute l'âge du bronze
o Vers 1200 avant J.-C. : Début de l’âge du fer.

* Les trois premières grandes civilisations :
o Vers 3300 avant J.-C. : la civilisation sumérienne de Mésopotamie (actuelle Irak) invente l’écriture cunéiforme (cités-États d'Ur, Uruk...). Le premier empire de la région, l'Empire akkadien, fondé vers 2345 avant J.-C., ne dura qu'un siècle.
o Vers 3100 avant J.-C. : Unification de l’Égypte. L'écriture est hiéroglyphique.
o Vers 2500 avant J.-C. : Apogée de la civilisation de l’Indus (villes de Mohenjo-Daro et d'Harappa). Leur écriture n'est pas encore déchiffrée.

* Liste de dates importantes :
o Vers 2205 avant J.-C. : Avènement de Yu le Grand en Chine.
o Vers 2065/1785 avant J.-C. : Moyen Empire égyptien.
o Vers 2000 avant J.-C. : Invasions indo-européennes.
o Vers 1792/1750 avant J.-C. : Règne d’Hammourabi en Mésopotamie.
o Vers 1650 avant J.-C. : Fondation de l’Empire hittite.
o Vers 1570/1085 avant J.-C. : Nouvel Empire égyptien.
o Vers 1450 avant J.-C. : Occupation de la Crète par les Mycéniens.
o Vers 1250 avant J.-C. : Moïse fait sortir les Hébreux d’Égypte et les conduit vers la Terre Promise (l’Exode).
o Vers 1230/1190 avant J.-C. : Invasions des Peuples de la Mer.
o Vers 1150 avant J.-C. : Destruction de Mycènes par les Doriens.
o Vers 1030 avant J.-C. : Fondation du Royaume d'Israël.
o 931/930 avant J.-C. : Scission entre les royaumes d’Israël (capitale : Samarie) et de Juda (capitale : Jérusalem).
o 814 avant J.-C. : Fondation de Carthage (actuelle baie de Tunis).
o 776 avant J.-C. : Création des jeux Olympiques en Grèce.
o 753 avant J.-C. : Fondation de Rome.
o 722/721 avant J.-C. : Prise de Samarie par les Assyriens.
o 664/663 avant J.-C. : Destruction de Thèbes par les Assyriens.
o 660 avant J.-C. : Avènement de Jimmu au Japon.
o 612 avant J.-C. : Prise de Ninive par les Mèdes et les Babyloniens.
o 587/586 avant J.-C. : Destruction du temple de Jérusalem par les Babyloniens.
o 563/483 avant J.-C. : Vie du Bouddha.
o 551/479 avant J.-C. : Vie de Confucius.
o 539 avant J.-C. : Prise de Babylone par les Perses.
o 510/507 avant J.-C. : Chute de la tyrannie et instauration de la démocratie à Athènes.
o 509 avant J.-C. : Chute de la royauté et instauration de la république à Rome.
o 499/478 avant J.-C. : Guerres médiques.
o 470/399 avant J.-C. : Vie de Socrate.
o 461/429 avant J.-C. : Périclès domine la vie politique athénienne.
o 431/404 avant J.-C. : Guerre du Péloponnèse.
o 390 avant J.-C. : Prise de Rome par les Gaulois.
o 338 avant J.-C. : Victoire de Philippe II de Macédoine sur les Athéniens et les Thébains à Chéronée.
o 336/323 avant J.-C. : Règne d’Alexandre le Grand.
o 321 avant J.-C. : Avènement de Chandragupta Maurya (Chandragoupta) en Inde.
o 264/146 avant J.-C. : Guerres puniques.
o 221 avant J.-C. : Avènement de Qin Shi Huang (Che Houang-Ti) en Chine.
o 146 avant J.-C. : Destruction de Carthage et de Corinthe par les Romains.
o 113/101 avant J.-C. : Invasion des Cimbres et des Teutons (repoussée par Marius (consul romain).
o 82/79 avant J.-C. : Dictature de Sylla à Rome.
o 63 avant J.-C. : Prise de Jérusalem par Pompée.
o 58/51 avant J.-C. : Guerre des Gaules.
o 44 avant J.-C. : Assassinat de Caius Iulius IV, dit Jules César.
o 31/30 avant J.-C. : Bataille d’Actium et conquête de l’Égypte par Octave.
o 27 avant J.-C. : Octave devient le premier empereur romain sous le nom d’Auguste.
o 30 après J.-C. : Crucifixion de Jésus-Christ à Jérusalem. Le christianisme naît 20 ans après sa mort avec les évangiles des apôtres relatant ses actions.
o 64 après J.-C. : Début de la persécution des chrétiens à Rome (sous le règne de Néron).
o 70 après J.-C. : Début de la Diaspora juive (dispersion du peuple juif) à la suite de la destruction du temple de Jérusalem par les Romains.
o 96/192 après J.-C. : Apogée de l’Empire romain sous la dynastie des Antonins (Rome).
o 211/212 après J.-C. : Édit de Caracalla accordant la citoyenneté romaine aux habitants libres de l’Empire.
o 293 après J.-C. : Réorganisation de l’Empire romain par Dioclétien (instauration de la tétrarchie).
o 301 après J.-C. : Conversion de l’Arménie au christianisme (Histoire de l'Arménie).
o 313 après J.-C. : Edit de Milan (voir Édit de Constantin) établissant la liberté de culte dans l’Empire romain.
o Vers 330 après J.-C. : Conversion de l’Éthiopie au christianisme (Histoire de l'Éthiopie).
o 380 après J.-C. : Edit de Thessalonique faisant du christianisme la religion officielle de l’Empire romain.
o 395 après J.-C. : Séparation définitive entre l’Empire romain d’Occident (Chronologie de l'empire romain d'Occident) et l’Empire romain d’Orient (byzantin).
o 406 après J.-C. : Début des grandes invasions germaniques (Grandes invasions).
o 410 après J.-C. : Sac de Rome par les Wisigoths.
o 434/453 après J.-C. : Règne d’Attila.
o 455 après J.-C. : Sac de Rome par les Vandales.
o 476 après J.-C. : Le dernier empereur romain d’Occident (Romulus Augustule) est déposé par les Barbares.

Civilisations antiques

* Antiquité européenne
o Grèce antique
o Étrusques
o Rome antique
o Civilisation minoenne : se développe en Crète de 2700 à 1200 av. J.-C..
o Celtes ?
o Slaves ?
o Baltes ?
o Germains ?

* Antiquité africaine
o Aksoum
o Égypte antique
o Nubie
o Numidie
o Civilisation carthaginoise

* Antiquité précolombienne (Amériques)
o Aztèques (1375 à 1525 apr. J.-C. avec la mort du dernier empereur Cuauhtémoc)
o Incas (vers 1230 à 1533 apr. J.-C. avec la mort du dernier empereur Atahualpa)
o Mayas
o Olmèques
o Mississippiens
o Chavin de Huantar

* Antiquité asiatique
o Asie mineure
+ Hébreux
+ Hittites
+ Mèdes
+ Mitanni
+ Phéniciens
+ Scythes
+ Urartu
o Mésopotamie
+ Akkad
+ Assyrie
+ Babylone
+ Sumer
o Plateau iranien
+ Civilisation proto-élamite
+ Civilisation de Jiroft
+ Élam
+ Achéménides : premier empire des Perses
+ Séleucides
+ Parthie
+ Sassanides : deuxième empire des Perses

* Inde ancienne
o Civilisation de l'Indus
o Empire Magadha
o Empire Maurya
o Empire Gupta

* Chine ancienne
o Dynastie Xia
o Dynastie Shang
o Dynastie Zhou
o Période des Printemps et des Automnes
o Royaumes combattants
o Dynastie Qin (-221 à -206 av. J.-C.) : règne de Qin Shi Huang, premier empereur de Chine.
o Dynastie Han (206 av. J.-C. à 220 apr. J.-C.)


Autre acception

Une antiquité est un objet ancien ou antique, qui fait peut l'objet d'un négoce auprès des antiquaires, ou de la conservation dans une collection publique (musée) ou privée. La plus importante collection française d'objets antiques se trouve au Musée des antiquités nationales, installé dans le château royal de Saint-Germain-en-Laye.

mardi 15 avril 2008

La Peste d'Albert Camus

Résumé de la Peste

Maurice Blanchot, Jean-Claude Brisville, Jean Grenier évoquent Albert Camus

Résumé de l'Etranger sur alalettre

Résumé de La Chute sur alalettre

Une étude de la Peste sur le site Le Monde de Sisyphe



Résumé de la Peste

La Peste est publié en 1947 et vaut à Albert Camus son premier grand succès de librairie : 161 000 exemplaires vendus dans les deux premières années. Ce roman s'est vendu, depuis, à plus de 5 millions d'exemplaires , toutes éditions françaises confondues.

La Peste est bâti comme une tragédie en cinq actes. L'action se situe en avril 194. à Oran, une ville "fermée" qui "tourne le dos à la mer".


Première partie


Oran, un jour d'avril 194. , le docteur Rieux découvre le cadavre d'un rat sur son palier. Le concierge, monsieur Michel, pense que ce sont des mauvais plaisants qui s'amusent à déposer ces cadavres de rats dans son immeuble. A midi, Rieux accompagne à la gare son épouse qui, malade, part se soigner dans une ville voisine. Quelques jours plus tard, une agence de presse annonce que plus de six mille rats ont été ramassés le jour même. L'angoisse s'accroît . Quelques personnes commencent à émettre quelques récriminations contre la municipalité. Puis , soudainement, le nombre de cadavres diminue, le rues retrouvent leur propreté, la ville se croit sauvée.

Monsieur Michel, le concierge de l'immeuble de Rieux, tombe malade . Le docteur Rieux essaye de le soigner. Sa maladie s'aggrave rapidement. Rieux ne peut rien faire pour le sauver. Le concierge succombe à un mal violent et mystérieux.

Rieux est sollicité par Grand, un employé de la mairie. Il vient d'empêcher un certain Cottard de se suicider. Les morts se multiplient. Rieux consulte ses confrères. Le vieux Castel, l'un d'eux, confirme ses soupçons : il s'agit bien de la peste. Après bien des réticences et des tracasseries administratives, Rieux parvient à ce que les autorités prennent conscience de l'épidémie et se décident à "fermer" la ville.


Deuxième partie


La ville s'installe peu à peu dans l'isolement. L'enfermement et la peur modifient les comportements collectifs et individuels : " la peste fut notre affaire à tous" , note le narrateur.

Les habitants doivent composer avec l'isolement aussi bien à l'extérieur de la ville qu'à l'intérieur. Ils éprouvent des difficultés à communiquer avec leurs parents ou leurs amis qui sont à l'extérieur. Fin juin, Rambert, un journaliste parisien séparé de sa compagne , demande en vain l'appui de Rieux pour regagner Paris. Cottard, qui avait, en avril, pour des raisons inconnues tenté de se suicider , semble éprouver une malsaine satisfaction dans le malheur de ses concitoyens. Les habitants d'Oran tentent de compenser les difficultés de la séquestration , en s'abandonnant à des plaisirs matériels. Grand , employé de la mairie, se concentre sur l'écriture d'un livre dont il réécrit sans cesse la première phrase. Le père Paneloux fait du fléau l'instrument du châtiment divin et appelle ses fidèles à méditer sur cette punition adressée à des hommes privés de tout esprit de charité.

Tarrou, fils d'un procureur et étranger à la ville, tient dans ses carnets sa propre chronique de l'épidémie . Lui ne croit qu'en l'homme . Il fait preuve d'un courage ordinaire et se met à disposition de Rieux pour organiser le service sanitaire. Rambert les rejoint.


Troisième partie


C'est l'été, la tension monte et l'épidémie redouble. Il y a tellement de victimes qu'il faut à la hâte les jeter dans la fosse commune , comme des animaux. La ville est obligée de réprimer des soulèvements et les pillages. Les habitants semblent résignés . Ils donnent l'impression d'avoir perdu leurs souvenirs et leur espoir . Ils n'ont plus d'illusion et se contentent d'attendre...


Quatrième partie


Cette partie se déroule de septembre à décembre. Rambert a eu l'opportunité de quitter la ville , mais il renonce à partir. Il est décidé à lutter jusqu'au bout aux côtés de Rieux et de Tarrou. L'agonie d'un jeune enfant, le fils du juge Othon et les souffrances qu'éprouvent ce jeune innocent ébranlent Rieux et troublent les certitudes de l'abbé Paneloux. L'abbé se retranche dans la solitude de sa foi, et meurt sans avoir sollicité de médecin, en serrant fiévreusement contre lui un crucifix. Tarrou et Rieux , connaissent un moment de communion amicale en prenant un bain d'automne dans la mer . A Noël, Grand tombe malade et on le croit perdu. Mais , il guérit sous l'effet d'un nouveau sérum. Des rats, réapparaissent à nouveau, vivants.


Cinquième partie


C'est le mois de janvier et le fléau régresse. Il fait pourtant de dernières victimes : Othon, puis Tarrou qui meurt, serein au domicile de Rieux . Il confie ses carnets au docteur. Depuis que l'on a annoncé la régression du mal, l'attitude de Cottard a changé. Il est arrêté par la police après une crise de démence

Un télégramme arrive chez Rieux : sa femme est morte.

A l'aube d'une belle matinée de février, les portes de la ville s'ouvrent enfin . Les habitants, libérés savourent mais ils n'oublient pas cette épreuve "qui les a confrontés à l'absurdité de leur existence et à la précarité de la condition humaine."

On apprend l'identité du narrateur : C'est Rieux qui a voulu relater ces événements avec la plus grande objectivité possible. Il sait que le virus de la peste peut revenir un jour et appelle à la vigilance.